Les cartes belges
Les cartes belges
L’indépendance de la Belgique et la nécessité de développer l’économie du pays, pour en assurer la survie, poussent les nouveaux tenants du pouvoir de notre région à définir plus précisément les contours géographique de notre pays.
Le Grand Atlas de Belgique
L’indépendance de la Belgique et la nécessité de développer l’économie du pays, pour en assurer la survie, poussent les nouveaux tenants du pouvoir de notre région à redéfinir la géographie de notre pays. Dans une premier temps, notre pays va d’abord continuer à améliorer les cartes anciennes.
Ainsi, cette page du Grand Atlas de Belgique où l’on sent clairement l’influence des documents anciens.
Les cartes Vandermaelen constitueront les premiers documents fiables en matière de cartographie purement « belge ».
Ainsi, plus particulièrement, le second document, repris ci-dessous, qui reprend l’ensemble des concessions minières de la région de Charleroi.
Le premier de ces documents (à gauche) est daté de 1850, le second (à droite) de 1848.
Si les cartes belges sont parmis les plus précises de leur temps, d’autres cartes, à usage plus spécifique, existent également.
Parmis ces carte les plus importantes on peut citer les matrices cadastrales sans lesquelles la possession des terres seraient difficiles à établir.
Voici deux exemples fort différents de cartes de ce genre.
Le premier de ces documents est daté de 1775 et a été établi lorsque l’ouverture de la chaussée de Charleroi a été décidée.
On notera sur ce document plusieurs éléments des plus intéressants.
Le fait que, pour étendre la chaussée de Charleroi, différents bâtiments présents alors ont du être détruits.
Le fait que des portes de ville, dont l’existence nous était connue mais que personne n’a jamais pu décrire, son physiquement représentées.
Le fait que les bâtiments de la ville s’arrête au niveau de l’église et que la ville s’est bien, à l’origine, développée en suivant les axes routiers.
Ceci explique également pourquoi le sud de la ville et particulièrement la rue de Namur (aujourd’hui, rue Joseph Lefevre) fut jusque avant la seconde guerre mobiale un quartier commerçant.
L’absence du Château de la Paix. La ferme de la Paix porte elle le nom de « Cense le Comte ».
La présence de l’église des Récollets.
La présence d’un puits (comblé à la fin du 19ème ou au dépuis du 20ème siècle) sur la grand place (Place Albert 1er).
D’autres détails sont également visibles, à vous de les trouver…
Le second document est un extrait de la matrice cadastrale de 1850 et nous donne une vision nette du centre de Fleurus à cette période.
Plusieurs éléments intéressants à nouveau.
La halle au grains, détruites pour construire l’hôtel de ville en 1903, est bien présente.
Le chevet de l’église n’a pas encore été modifié (ceci aura lieu vers 1880) et a encore la forme bizarre des origines.
La cours Saint-Feuillen est bien plus construite que ce que nous connaissons aujoud’hui.
Le bâtiment du Collège communal (à côté de la halle aux grains) existe tourjours. Il disparaîtra lui aussi lors de la construction de l’hôtel de ville.
Pour en terminer, une carte datant de la fin du 19ème siècle et présentant les concessions minières du Bois de Soleilmont où se situe aujourd’hui la Forêt des Loisirs.