Wanfercée-Baulet
Commune DE WANFERCEE-BAULET
956 hectares - 7245 habitants
Comme son nom l’indique, Wanfercée-Baulet est une localité résultant de la fusion de deux anciens fiefs réunis fin du 18ème siècle, entre 1797 et 1803, de par la volonté du pouvoir français qui contrôlait alors notre territoire.
Après Fleurus, Wanfercée-Baulet est la plus grande commune de l’entité en termes de population.
Profondément transformée au début de ce siècle par l’industrialisation, la localité abritait quelques entreprises de taille: émailleries, brasseries, charbonnages ainsi qu’une savonnerie, devenue blanchisserie après la seconde Guerre mondiale.
Créée au début du 20ème siècle par un homme du nom de Fernand Philippe, cette entreprise fut un succès qui permit à son fondateur de devenir un philanthrope et d’ouvrir, notamment, une « maison maternelle » pour ce que l’on appelait alors « Les filles mères », femmes et jeunes filles ayant eu un enfant hors mariage.
Cette entreprise donna à la cité son surnom de « cité des blanchisseurs ». De cette glorieuse époque, seuls subsistent quelques bâtiments discrets.
La blanchisserie de Baulet était également le principal soutien du club cycliste local qui en tira le surnom de « train blanc ».
Un buste, inauguré en 2014, en hommage à Fernand Philippe a été installé à l’angle des rues du Tram et Edouard Baillon à Wanfercée-Baulet.
Chaque année, le deuxième week-end d’octobre, de grandes festivités sont organisées dans la localité, notamment un cortège folklorique qui déambule dans les rues pour le plus grand plaisir des habitants.
Curiosité
La chapelle Notre-Dame des Affligés, datant du XVIIIème siècle.
Si il est impossible de dater précisément la statue en terre cuite (25 centimètres de haut) de Notre-Dame de Wanfercée-Baulet, nous sommes cependant certains qu’en 1750, elle est déjà connue et vénérée.
Quant à la chapelle, elle sera construite plus tard, à l’emplacement d’une niche contenant la statuette, suite à un événement « particulier ».
En 1778, se produisit ce qui fut appelé : “le miracle de Notre-Dame”.
Une jeune fille paralytique du village, Marie-Catherine Gilbert, fille du mayeur local, vint prier après la messe dominicale à la statue, et s’en retourna sans aucune aide sur ses propres jambes.
Le Curé de l’époque, Monsieur Hayois fit alors une demande pour que le miracle soit reconnu et ériger une chapelle en lieu et place de la vieille niche, à l’Evêque de Namur.
Celui-ci accorda, bien sûr, l’autorisation le 15 juillet 1778.
Elle devint dès ce moment un important lieu de pèlerinage de la région.
Tant et si bien qu’à la fin du 19ème siècle, des trains bondés de fidèles se déversaient dans la gare de Fleurus.
Au plus fort de ces années de ferveur et particulièrement lors des célébrations de 1883, année où ce pèlerinage atteignit sa plus grande renommée, la foule fut telle qu’il fallut célébrer un office pontifical au départ d’un autel placé dans le grand parc de la famille d’Udekem-d’Acoz , l’actuel Château dit de Posson à Wanfercée-Baulet.
Le village compte encore plus d’une cinquantaine de chapelles privées dans ses rues.
Lieux d’intérêts
Outre sa chapelle Notre-Dame, le village dispose également d’une église construite dans les années 1780 qui était autrefois l’une des plus belles de la région. Son clocher, particulièrement haut, était festonné et entouré de décorations de pierres d’une incroyable richesse. Menaçant ruine et s’étant peu à peu mis à pencher de manière dangereuse, il du être démonté au cours des années 1990 pour être remplacé par une structure moins lourde et surtout moins haute.
Gastronomie
Le choufnal (nom repris du patois) sorte de gâteau inspiré du quatre-quart.
La recette de maman
250 gr de beurre salé, 250 gr de farine, 250 gr de sucre fin + 50 gr de cassonade, 6 oeufs, un peu de crème ou de lait.
Mélangez farine et sucres, ajoutez le beurre bien ramolli mais non liquide, mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte uniforme. Ajoutez ensuite les oeufs entiers (pas les coquilles, on vous dit). Si vous avez un robot ménager, donnez-lui de la vitesse pour aérer la pâte et rectifiez la consistance avec un peu de lait ou de crème pour obtenir une pâte ni trop dure ni trop liquide. Laissez reposer quelques heures au frais. Ensuite au four. Vous pouvez également y ajouter des fruits confits ou le faire au chocolat (mais c’est plus un choufnal). Cette pâte convient également parfaitement pour faire des galettes.
