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LES INCONTOURNABLES

L'ÉGLISE SAINT-VICTOR DE FLEURUS

Fleurus, un millénaire de foi

L'histoire de la cité de Fleurus et des communes qui l'entoure commence quelques millénaires avant notre ère. Située sur l'un de ces chemins de migration qui permirent à nos ancêtres de conquérir peu à peu l'espace européen, l'entité de Fleurus a probablement été habitée dès 5.000 avant J-C. Dès l'origine, Fleurus, véritable nœud de communication, prend une importance stratégique; que la christianisation du pays ne démentira pas. Elle sera donc centre d'évangélisation et chef-lieu d'un vaste doyenné.

Quant à l'église de Fleurus, elle est consacrée à Saint-Victor de Marseille, martyrisé en 303 sous le règne de Dioclétien (tout au moins telle est la légende).

L'église Saint-Victor est le plus ancien édifice de l'entité.
Construite à la fin du 12ème siècle, la tour est à l'origine, un donjon militaire qui se trouva inclus dans le lieu de culte, lorsqu'il perdit tout intérêt dans la cadre d'une défense efficace du territoire.

LE MOULIN NAVEAU

Construit en 1788, le moulin Naveau, situé sur la chaussée de Charleroi, fut l’observatoire de Napoléon lors de la bataille de 1815. A son pied, érigé en 1936, le monument aux « trois victoires françaises » rappelle les combats livrés à Fleurus (Luxembourg 1690, Jourdan 1794 et Napoléon 1815).

LES CHAMPS DE BATAILLE

Les batailles les plus connues de Fleurus eurent lieu sur les plaines nord de l’entité, entre les villages de Heppignies, Saint-Amand, Wagnelée et Brye. Ces champs de bataille restent parmi les mieux préservés d’Europe. Celui de la localité de Saint-Amand a donné lieu à l’édition d’une brochure dédiée à sa visite.

LA FERME
DE LA HAYE
À SAINT-AMAND

La ferme de la Haye fut l’un des points les plus tumultueux de la bataille du 16 juin 1815. C’est en tentant de la reprendre que le Général Girard, militaire français proche de l’Empereur Napoléon Ier, fut tué. Une plaque commémore cet événement particulier.

LA CHAPELLE
SAINTE-ADÈLE
À BRYE

Dédiée à Sainte Adèle, la chapelle évoque le souvenir de l’arrière-petite-fille du Roi Dagobert Ier. Elle naquit aveugle en l’an 643 avant de guérir miraculeusement lors de son baptême. Un pèlerinage lui est dédié chaque année, en juillet, au sein du village. Actuellement, des croyants viennent encore régulièrement visiter la chapelle et y prendre de l’eau, censée guérir les maladies des yeux.

LES FERMES
DE CHASSART

Ces établissements agricoles sont au rang des plus anciens de notre région. Leur pérennité en a fait un point géographique capital. La potale, jouxtant un arbre remarquable, en marque l’accès.

LES CHAPELLES
DE LA GUERRE
DES TRENTE ANS

Au XVIème siècle, lors des guerres de religion, une terrible épidémie de choléra décima la population fleurusienne. Pour y remédier, les habitants firent la promesse d’ériger une chapelle à chaque point cardinal. La Chapelle Saint-Roch, bâtiment classé, et la Chapelle Sainte-Anne, dans la localité de Fleurus, peuvent encore être visitées.

LA CHAPELLE
NOTRE-DAME
DES AFFLIGÉS

La légende raconte qu'en 1778, une jeune Bauletoise paraplégique, pria au pied de la statue de Sainte-Marie et se releva guérie. Rapidement, le miracle devint célèbre et une chapelle fut construite à cet endroit. Depuis lors, ce lieu de pèlerinage reste prisé et la chapelle conserve son charme authentique.

L’ÉGLISE
SAINT-BARTHÉLÉMY

Deuxième bâtiment classé de Fleurus, l’église d’Heppignies est sans doute le plus ancien lieu de culte de l’entité. Les fondations de ce bâtiment datent de la période du comte Henri l’Aveugle (1112-1196), comte de Namur et de Luxembourg. Aujourd’hui, ce bâtiment constitue un bulle temporelle; il suffit de franchir ses portes pour être plongé dans l’ambiance d’un lieu de culte de la fin du XVIIIème siècle.

LA CHAPELLE
DUMONT DE CHASSART

Erigée en hommage au Bourgmestre de l’ancienne commune de Saint-Amand, Emmanuel Dumont de Chassart, assassiné par les rexistes le 24 juillet 1944, la chapelle fut construite, en partie, grâce à une souscription des habitants du village.

L’ÉGLISE
DE SAINT-AMAND

Eglise millénaire, elle fut le centre des attaques françaises du 16 juin 1815. Les combats dans le cimetière qui l’entourait furent si violents qu’à l’issue des combats, les stèles et pierres tombales avaient disparu.

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